J’aimerais dire que ma vie est comme un jeu mais elle ne l’est pas. Je dirais même que je ne m’amuse pas assez. Je prends pas mal tout au sérieux même si j’ai une nature qui aime bien profiter de la vie. Tout ce que je fais, ou presque, a un but donc par ricochet, tout but qui n’est pas atteint est un échec, non?

C’est pourquoi qu’en lisant, enfin, quelques autres page de «Big Magic» d’Elizabeth Gilbert, cette citation est venue me chercher:

Most dangerously of all, such thinking assumes that if you cannot win, then you must not continue to play.

Est-ce que ça vous parle? Parce qu’en plus de gagner, il faudrait aussi être bon, voir même le meilleur. D’où ça vient cette façon de penser? Est-ce que je montre ça à mes enfants sans m’en rendre compte?

Comme j’aimerais juste m’amuser, avoir du plaisir et tant mieux si ça mène à quelque part. Mais non, je pars bouder dans mon coin parce que je ne gagne pas toutes les parties (ou aucune selon mon degré d’auto-sabotage). Je remets en question toutes mes idées, tous mes projets, je ne me trouve pas à la hauteur, je suis une imposteur, qu’est-ce que je fais là?

Ne vous inquiétez pas, même si toutes ses questions me passent par la tête, je continue d’être là. J’ai décidé de jouer. Peu importe le résultat. Je crois que c’est ça l’attitude qu’il faut avoir. La vie c’est tout plein de hauts et bas, de surprises et même souvent de détours qui feront que la partie en aura valu la peine.

Les chanteuses, ne sont pas toutes Céline, so what! Elles ne rêvent pas toutes de l’être, ça ne veux pas dire qu’elles ne devraient pas chanter.

Il faut continuer de chanter, danser, écrire, rêver, materner et aimer. Il faut surtout ne pas arrêter de faire ce qui nous fait vibrer, nous donne de l’espoir et ainsi nous permet de croire que la vie mérite d’être vécue.

Il faut croire à la chance mais surtout à la constance. Parce que le plus qu’on joue, le plus qu’on gagne, ne serait-ce qu’en expérience, en patience et même en confiance.

Allez donc jouer votre vie, ne soyez pas l’arbitre qui vous retire de la partie mais plutôt le coach ou la «cheerleader» qui vous encourage à continuer.

Leçon du jour; je joue donc je suis.

Bon cheminement 😉