Je me rends compte que plus j’avance dans mon projet, plus je doute. En y réfléchissant comme il faut, ce n’est pas le projet que je remets en question mais plutôt mes capacités à y arriver. Je suis certaine que nous vivons toutes ce genre de remise en question, la maternité serait le meilleur exemple.

Tous les motivateurs nous diraient que si notre rêve est au fond de nous, c’est que nous en sommes capables. D’autres oseraient même affirmer que si nous l’avons rêvé, c’est déjà fait. J’aimerais bien aller me coucher et à mon réveil que le rêve soit réalité. Ce n’est pas que je ne veux pas mettre les efforts, Dieu seul sait comment j’en mets mais je dois confier que je pense avoir besoin d’aide.

Personne n’aime demander de l’aide, non? On voudrait tellement être Super toute, tout le temps. C’est comme si ça va nous enlever quelque chose d’avoir demandé. Je sais que c’est faux mais pourtant, on s’épuise chacune de notre côté, trop souvent.

Dernièrement, j’ai assisté à quelques événements qui m’ont fait le plus grand bien parce que je pouvais jaser de mes idées, de mes questionnements et tout simplement de mes rêves. Je puise beaucoup d’énergie dans ces rencontres mais ça n’organise pas toutes mes pensées et mes papiers.

Écrire est pour moi très libérateur mais en même temps, je suis tellement près de ce que je fais, comme une Maman qui est complètement dépassée, elle ne saurait même pas quoi demander comme aide.

Je vais donc faire quelques demandes à l’univers et à de vraies personnes, je dois juste les identifier, afin de me débloquer. J’aimerais juste qu’on me tienne la main quelques moments pour mieux avancer. Un regard extérieur qui va me guider sans juste me dire que je suis super, que j’ai déjà tout pour le faire.

Je suis comme un enfant qui apprend à pédaler, je veux juste qu’on tienne mon bicycle jusqu’à ce que je me fasse assez confiance pour pédaler moi-même.

Leçon du jour ; demander de l’aide n’est pas un signe de faiblesse (je me parle ici).

Bon cheminement 😉